Test : 5 Clés pour Intégrer le Numérique Responsable au Cœur du Développement Durable

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Le numérique responsable est devenu un enjeu crucial dans la quête d’un développement durable. Avec l’augmentation exponentielle de l’utilisation des technologies, il est essentiel de considérer l’impact environnemental, social et économique de nos choix numériques. Voici cinq clés pour intégrer le numérique responsable dans vos pratiques.

1. Comprendre l’empreinte numérique

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En France, l’empreinte numérique représente environ 10 % de la consommation électrique annuelle et 2,5 % de l’empreinte carbone. À l’échelle mondiale, cela équivaut à 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre, dépassant ainsi l’empreinte de l’aéronautique civile. Il est crucial de mesurer et de comprendre cette empreinte pour orienter des actions vers une utilisation plus sobre et responsable.

2. Favoriser l’accessibilité numérique

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L’accessibilité numérique est une pierre angulaire pour garantir que tous les utilisateurs, y compris les personnes en situation de handicap, aient un accès égal aux informations et services en ligne. En France, 12 millions de personnes vivent avec un handicap, ce qui souligne l’importance de concevoir des services qui répondent à leurs besoins. De plus, une part significative de la population souffre d’illectronisme, rendant l’accès à des solutions numériques encore plus complexe.

En intégrant des principes d’accessibilité dès les premières étapes de conception, nous pouvons réduire les obstacles et améliorer l’expérience utilisateur pour tous. Cela implique de mettre en œuvre des standards d’accessibilité, d’utiliser des couleurs contrastées, et d’assurer une navigation intuitive. En rendant le numérique plus inclusif, nous ouvrons la porte à une société où chacun peut participer pleinement, tout en renforçant la responsabilité sociale des entreprises.

3. Adopter l’écoconception

L’écoconception consiste à intégrer les préoccupations environnementales dès la conception d’un produit ou d’un service. Cela implique d’optimiser les interfaces et de réduire le poids des contenus pour alléger l’impact environnemental. Le référentiel RGESN (Référentiel Général d’Écoconception de Services Numériques) fournit des critères pour aider les acteurs à concevoir des services numériques plus durables.

4. Améliorer l’expérience utilisateur (UX)

Une expérience utilisateur (UX) bien conçue améliore non seulement la satisfaction des utilisateurs, mais réduit également l’impact environnemental. Des interfaces simples et efficaces permettent un accès rapide à l’information, réduisant ainsi le temps de chargement des pages et la consommation d’énergie. Pensez à optimiser les médias et à simplifier les parcours utilisateurs pour garantir une performance optimale.

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Par exemple, Google et Yahoo sont tous deux des moteurs de recherche, mais Google propose une interface centrée uniquement sur la fonction principale : la recherche. Cette simplicité se reflète dans le poids plus léger de sa page.

5. Promouvoir la sobriété numérique

La sobriété numérique incite à repenser notre utilisation des technologies. Cela inclut la limitation du renouvellement des équipements et l’usage de solutions low-tech. En favorisant une approche plus responsable de la technologie, nous pouvons réduire notre empreinte carbone et les déchets électroniques, tout en répondant aux besoins essentiels de manière durable.

4. Sécurité

Dans un monde où le numérique est omniprésent dans notre vie professionnelle et personnelle, il est essentiel d’adopter des pratiques responsables afin de protéger les utilisateurs des menaces potentielles. Bien que les outils et services numériques simplifient souvent notre quotidien, les données que nous partageons peuvent facilement être détournées.

C’est pourquoi la loi française « Informatique et Libertés » (1978) a été instaurée, suivie et renforcée par le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) à l’échelle de l’Union européenne, afin de réguler le traitement des données de manière équitable et responsable. L’objectif est à la fois de renforcer les droits des individus et de responsabiliser les acteurs du numérique.

Depuis 1990, le nombre de plaintes auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a considérablement augmenté, passant de 1 222 plaintes en 1990 à 16 000 en 2023. La responsabilité numérique est ainsi devenue une priorité en Europe. La CNIL y joue un rôle crucial dans la protection des données personnelles et la régulation des technologies de l’information. Elle a pour mission d’informer et protéger le grand public, d’accompagner et de conseiller les professionnels et les pouvoirs publics, d’innover et d’anticiper les défis à venir tout en contrôlant et sanctionnant les manquements au règlement général sur la protection des données et à la loi.

5. Sobriété

La sobriété numérique, définit en 2008 par l’association Green IT, désigne la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer les usages quotidiens du numériques. Aujourd’hui, près de 80% des impacts du secteur sont liés à la fabrication des appareils. De plus, le renouvellement de nos équipements est encore trop fréquent, les appareils sont souvent trop puissants par rapport à nos usages et les utilisateurs ne sont pas bien informés de tous ces impacts. Par conséquent, la consommation énergétique et l’utilisation de matières premières augmentent et les déchets électroniques se multiplient.

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Mais la sobriété ne représente pas seulement les méthodes et actions à mettre en place pour réduire nos usages et nos ressources ; elle représente aussi une stratégie.

Cependant, la sobriété numérique ne se limite pas aux actions visant à réduire nos usages et ressources. Elle constitue également une véritable stratégie. Face à l’omniprésence du « High-Tech », le mouvement « Low-Tech » a émergé, valorisant des outils, des équipements et des démarches orientés vers une économie de ressources. Le concept de low tech met l’accent sur la satisfaction des besoins essentiels de l’humanité (alimentation, accès à l’eau, santé, etc.) tout en tenant compte de l’impact environnemental des solutions mises en place. Dans cette approche plus responsable, la place du numérique, en particulier du high-tech, est réévaluée pour s’assurer de son utilité réelle tout au long du cycle de vie des produits et services.

L’adoption du low tech contribue à lutter contre l’obsolescence programmée, à réduire les déchets, à encourager la production locale et la création d’emplois, ainsi qu’à diminuer la consommation d’énergie. Cette démarche apporte donc des avantages pour chacun des piliers du développement durable.

Conclusion

Le numérique responsable se place donc au cœur du développement durable en encourageant des pratiques plus éthiques et plus sobres. Cela implique de revoir la façon dont nous concevons, utilisons et jetons nos appareils et services numériques, afin de minimiser leur impact sur l’environnement tout en maximisant leur accessibilité, leur sécurité et leur performance.

 

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